La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis DEvans (Épisode N°1538)
Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) Suite de l'épisode précédent N°1537) -
Chapitre 12 : Changement de statut devant témoins
- Aller debout salope, suit moi, nous avons encore beaucoup à faire !
Tiré par la chaine que je portais autour de mon cou, Sébastien mentrainait dans une pièce jouxtant celle que nous venions de quitter. Il mexigeait de minstaller à genoux à même le sol, mains sur la tête, sous un intense halo de lumière. Ebloui, javais du mal à distinguer Monsieur le Marquis et ses trois amis, tous assis face à moi.
- Allons Mon chien, un peu de tenue ! Ecarte les jambes, baisse la tête, cambre tes reins, tire tes coudes vers larrière pour dégager tes pectoraux. Je ne veux pas dun soumis avachi, tu le sais ?... Parles, je te lautorise ?
- Oui Maitre, veuillez me pardonner Maître.
- Tu sais que je ne pardonne pas aussi facilement, tu connais la suite.
- Oui Maître.
- Bon, nous règlerons ça un peu plus tard
(long et lourd silence)
Evidemment je craignais les punitions, mais me doutais bien quelles avaient un sens éducatif, quelles étaient justes, appropriées et sans nul doute, administrées avec discernement, peut-être sévèrement pour éviter tout recommencement. En tout cas, elles étaient toujours proportionnées aux fautes commises
- Tout va très vite entre nous, Ma bonne salope, très, très vite. Jamais je navais montré un nouveau soumis à trois de mes amis aussi rapidement. Toi et moi, nous navons pas encore des mois et des mois de relation ! Alors, te rends-tu compte de la confiance que je taccorde, en te les présentant si vite ?
- Oui Maitre, merci Maitre, jespère que je ne vous déçois pas Maître !
- Non seulement tu ne me déçois pas, mais te voir te donner comme tu le fais mapporte fierté et pleine satisfaction.
- Je suis là pour ça, Maître.
- Ta réponse me plait alexsoumis ! (Silence)
Relève la tête maintenant Mon chien et regarde-Moi, regarde-Nous !
Le halo de lumière, sous lequel je me trouvais, était devenu moins intense, je pouvais désormais distinctement les voir sagement assis tous les quatre à quelques pas de moi.
- Consens-tu toujours librement à devenir Mon esclave alex ? (NDLA : jamais un esclave ne mérite la majuscule à son prénom ou pseudo)
Je mattendais à tout, sauf à cette question. En quelques secondes, mon cerveau se mettait en ébullition ! Ne métais-je pas suffisamment comporté comme un soumis docile ? Mes quelques erreurs de comportement avaient-elles été si graves pour que le Maître puisse se questionner sur ma détermination ? Y-avait-il une différence entre un soumis et un esclave ? Je répondais alors timidement :
- Oui Maitre, je le souhaite.
- Mais sais-tu la différence entre soumis et esclave ?
- Heu
non
pas vraiment
je
.
- Alors je vais te lexpliquer afin que, si tu tengages à être Mon esclave, que tu saches à quoi tu tengages. Un soumis a toujours la possibilité de dire non sil estime que ce qui est exigé est trop dur pour lui, lesclave, lui, na plus cette possibilité de refus, il doit tout supporter dans lobéissance la plus absolue
Le soumis a droit à avoir une vie vanille qui ne regarde pas le Maître et donc sa vie chocolat est vécue parallèlement à sa vie vanille. Lesclave, lui, na plus de vie vanille, ou si le Maître le décide, sa vie vanille est entièrement contrôlée par le Maître comme par exemple sa façon de shabiller hors du Château, lesclave ne décide plus rien de comment il salimente, de ses lectures, distractions et loisirs, sorties, bref tout est décidé, géré par le Maître tel le timing au quotidien ... Lesclave vit à 100%, 24h/24 pour le Maître et na plus aucune possibilité daucunes décisions si une vie vanille lui est octroyée
Lesclave doit faire preuve dune abnégation totale, dune dévotion exemplaire, dun dévouement constant, dune servilité extrême, il ne vit plus pour lui mais uniquement pour le Maître.
- Alors, oui Maître, je souhaite ardemment devenir Votre esclave (cela me paraissait tellement évident, après Ses explications que je navais même pas à réfléchir)
- Plus fort !
Je réitérais en haussant le ton.
- Plus fort encore.
Je renouvelais mon vu une troisième fois. Mais cela ne suffisait toujours pas. Lui aussi, haussait le ton :
- Je veux tentendre Me le hurler, je veux que cet Engagement sorte de tes tripes, donne-Moi le sentiment de tout abandonner pour te consacrer à cette nouvelle vie que je toffre. Braille, et surpasse-toi devant nous quatre !
Combien de fois ai-je dû hurler ma détermination avec force et opiniâtreté, sans baisser mon regard, sans un quelconque relâchement de ma posture, alors que jétais simplement exténué ? Cinq fois ?, dix fois ? La tête me tournait, mon corps tout entier chavirait, tout mon être basculait vers cet assujettissement et cet asservissement que jespérais, appelais et hurlais de mes vux les plus sincères
Monsieur le Marquis savait que je venais de tout donner, alors Il exigeait que je vienne à quatre pattes vers lui, que je lui embrasse les pieds, comme à ses trois amis, puis mordonnait de minstaller à plat ventre sur le matelas posé sur une petite estrade.
- Soulève ton cul, cambre tes reins, ouvre tes cuisses, offre-toi, offre-toi toujours, offre-toi en permanence désormais puisque tu mappartiens corps et âme.
A peine venait-il de finir cette phrase que je sursautais en hurlant et en me tordant de douleur. Je me faisais lacérer le cul, les cuisses et les omoplates par une lanière de fouet plus que mordante. Les coups senchainaient sans cesse marrachant sanglots et plaintes constantes. Une fois, je tentais de me soustraire à cette ignoble souffrance, mais les coups avaient redoublé dintensité.
- Ne tente jamais de te dérober à ce que je texige ou tinflige !, me lançait-il
Jétais donc contraint à mabandonner à Sa Volonté, à accepter tout ce quIl me faisait, même le pire. Jessayais de magripper à quelque chose, à ce matelas ayant peu de prise, je secouais la tête, tant javais du mal à supporter ce quIl minfligeait.
- Non ! Ouvre les mains, ne te débats plus. Je te lai dit, tout ton corps mappartient, donne-le-Moi tout entier, pas juste en te laissant te fouetter le postérieur, pas seulement en Me tendant ton cul, mais en Me loffrant mentalement avec ton esprit et ton cur.
Sur le moment, ça me semblait tout à fait irréalisable : Accepter cette souffrance si intensément que je devais Lui en faire spirituellement loffrande ? Cétait simplement impossible, comme il métait impossible aussi de renoncer à mon engagement gueulé quelques minutes plus tôt. Pris en tenaille, harcelé et assailli de tout côté, mon mental parvenait à prendre le dessus, mon corps vaincu abandonnait et acceptait ce traitement insupportable. Alors, Je commençais à mabandonner à livresse de la douleur et menvoler.
- Je suis à Vous Maitre. Tout à vous ! Venais-je de hurler tant il me faisait encore si mal.
- Cest un bon début Mon chien !
Le Châtelain lâchait enfin cet horrible instrument, puis saccroupit près de mon visage, me soulevait la tête et engouffrait aussi rapidement que brutalement Son membre raide et brulant dans ma bouche. Jétais comblé de sentir Sa grosse Verge épaisse, drue et tendue coulisser entre mes lèvres, fier davoir pu lexciter ainsi en Lui laissant le loisir dassouvir Ses pulsions de Dominant, heureux quelques minutes plus tard, de me délecter, de déguster Ses sucs chauds et intimes déversés au fond de ma gorge.
- Je lui mets un plug dans le cul pour la nuit ?
- Non pas ce soir, lui répondait-il.
Sébastien semblait dépité, moi pas ! Je navais quune envie : dormir ! Juste avant de me poser une couverture de laine sur mon corps recroquevillé, Sébastien, vicieusement, me plantait son majeur dans lanus en me disant :
- Un conseil salope, garde bien ton trou béant, il pourrait encore nous servir cette nuit. En attendant dors bien, le chien.
Juste avant de mendormir, par flashs successifs me revenait cette séquence fouet : Lattente du coup qui allait tomber
lattente de lintensité
langoisse de savoir à quel endroit et pendant combien de temps encore
la peur de ne pas tenir
la peur de ne pas être assez endurant et performant
lexcitation de labandon, de la brûlure, la douleur qui réveille les sens, la chaleur, lendurance qui augmente progressivement grâce aux substances euphorisantes ou analgésiques secrétées
une reconnaissance, une appartenance et une gratitude
la concentration sur les sensations
labandon ! Lutter et se battre contre soi-même pour continuer et se dépasser pour finir submergé par les hormones fabriquées à toute allure par le cerveau et éprouver une troublante euphorie. Et puis la souffrance qui se transforme en plaisir
un plaisir intense, orgasmique par labandon extrême au bon vouloir du Maître. Sur ces pensées je sombrais doucement, perdais lesprit, mendormais !
(A suivre
)
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